Les Insoumis

Marcelline, Jacinte et Azriel, tous trois octogénaires, sont en maison de retraite. Marcelline est, par nature, «désobéissante». Elle a besoin de se battre, de se sentir utile. Elle s’ennuie profondément dans cette maison où tous les jours se ressemblent. Azriel a été toute sa vie «désobéissant» mais rêve d’une vieillesse tranquille. Jacinte, dont l’état de santé se dégrade, se découvre «désobéissante», elle qui a appris à vivre dans la discrétion depuis son enfance de peur d’être renvoyée «là-bas». Vont-ils pouvoir s’accorder sur leurs envies, leurs désirs, et faire bouger cette maison de repos qui ressemble à tant d’autres?

A septante ans, à quatre-vingt ou à cent ans, l’énergie, le pétillement des yeux, les convictions, les passions sont souvent toujours présentes et habitent encore nombre de nos aînés. Et souvent, le réflexe de la société est d’éteindre ces passions, réfréner leurs ardeurs, les contraindre au repos. Sous prétexte que ces femmes et que ces hommes n’ont plus l’énergie ou la force d’autrefois, nous les conduisons naturellement au rebus; nous les rangeons soigneusement dans un coin, en attendant le repos final... Pourtant, malgré les rides, les cheveux blancs, les forces défaillantes, bon nombre de ces femmes et de ces hommes gardent toutes leurs vitalités, leurs enthousiasmes, leurs révoltes et leurs humours.

Pour ne pas oublier que vieillir peut être une force et, pourquoi pas, une chance, Les Insoumis raconte l’histoire pleine d’humour et de révolte de 3 de ces vieux ! 3 vieux qui refusent de se laisser parquer, qui refusent d’être des assistés et qui réclament haut et fort leurs droits à vivre leurs vies et à en jouir.